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Esperanza by Night |
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L'île d'Esperanza |
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Carte de France
Histoire de la monarchie esperanzienne
Plusieurs siècles avant notre ère, l’île était déjà connue et habitée : elle fut successivement territoire romain, puis sous le contrôle d’esclaves révoltés ; elle devint un protectorat de Byzance, et fut enfin prise par les maures.
Mais à partir de 1210, lors de la cinquième croisade, Esperanza connue une grande vague d’immigration depuis le continent, et une reconquête chrétienne. L’île était alors un véritable creuset de population et de religions : descendants d’anciens esclaves romains et des vandales, côtoyaient une petite communauté maure, ainsi que des populations de langues et de rites grecques implantées sur place depuis le protectorat de l’empire d’orient. Ces populations vivaient plutôt en bonne intelligence, même si les altercations inter-religieuses et ethniques restaient fréquentes.
De retour de croisade, un jeune seigneur, désargenté du fait de son engagement et n’ayant plus ni fief ni terre, décida de s’y établir : il s’appelait Enguerrand de Lancehélion.
Muni de sa seule épée, et auréolé du prestige de l’expédition en terre sainte - Enguerrand était en effet l’un des compagnons de Louis IX, un de ceux que l’on a appelé les ‘six fidèles’, que le roi saint avait décoré juste avant sa mort de la croix de Tunis - il rassembla sous son étendard les populations chrétiennes, et conquit bientôt l’île sans coup férir, ou peu s’en fallu.
Les chefs locaux le reconnurent comme seigneur légitime, lui et sa descendance, et Enguerrand installa ainsi un régime féodal sur l’île, qu’il avait entre-temps nommé Esperanza. Les années passèrent, et il devenait de plus en plus difficile de sauvegarder l’indépendance de l’île : c’est vers la fin du XIVème siècle, alors que la France et l’Angleterre était occupées à guerroyer entre elles, que Jehan, petit-fils d’Enguerrand, décida d’asseoir sa position et d’assurer définitivement et officiellement le règne de sa lignée sur Esperanza.
Il se rendit dans les Etats de l’Eglise, et fut reçu assez sommairement par le chancelier du Pape : Jehan lui exposa ainsi son idée d’organiser convenablement l’Eglise chrétienne sur l’île, qui ne comptait alors que quelques monastères et édifices religieux éparses sans véritables cohésions. Il obtint ce qu’il voulait et Esperanza fut pourvue d’un évêché, et l’Eglise locale fut placée sous la tutelle des Lancehélion, sous contrôle du pape.
Mais Jehan était un fin politique et, sans en avertir le Latran, se rendit en terres d’empire : le prestige de sa lignée et la croix de Tunis de son grand-père qui se transmettait de génération en génération, réussirent cette fois à lui ouvrir les portes jusqu’à la plus haute autorité temporelle de la chrétienté occidentale, l’Empereur, avec lequel il obtint audience. Jouant habilement sur l’opposition avec le pape, Jehan obtint plus qu’il n’espérait : il fut fait comte d’Esperanza à titre héréditaire, avec toutefois obligation de rendre hommage à l’Empereur à chaque génération.
Ce n’est qu’à la fin du XVIème siècle, que l’île fut véritablement indépendante de tout pouvoir extérieur : depuis le règne de Charles Quint, l’empire s’était sérieusement étiolé, et le souverain temporel de l’Europe et de la chrétienté, désormais élu par la diète impériale dans la maison de Habsbourg, n’avait plus qu’un pouvoir quasi-théorique sur ses sujets. Ainsi, Jehan IV, comte d’Esperanza, n’eût pas trop de mal à se faire reconnaître prince souverain de l’île.
Ce n’est qu’un siècle plus tard que le prince d’Esperanza s’affranchit également de la tutelle de la papauté pour devenir le chef de l’église sur l’île.
Aujourd’hui, règne le prince Alexandre III, lointain descendant d’Enguerrand. Le système gouvernemental et politique de l’île a lui aussi bien changé : Esperanza est une monarchie constitutionnelle, dont le souverain à des pouvoirs assez étendus, en comparaison de ses homologues européens.
Alexandre III, veuf maintenant depuis plusieurs années, a deux enfants : le prince héritier Philippe, âgé de 20 ans, qui a choisit la carrière militaire et fait ses premières armes en tant que jeune officier de la marine ; et la princesse Jessica, âgée de 28 ans, très engagée en politique, et en opposition constante avec son père.
La famille souveraine esperanzienne
Depuis son arrivée au pouvoir sur Esperanza et son établissement sur le trône de l'île, la famille Lancehélion s'est largement agrandit et développée: Enguerrand, l'ancêtre fondateur de la dynastie, avait prit pour épouse une jeune pupille de l'empereur du Saint-Empire pour sceller leur accord. Depuis, lors, la famille souveraine garde des liens avec certains aristocrates allemands; mais sa parenté s'étend à toute l'Europe, du fait des liens matrimoniaux entre lignées royales et princières, et maisons nobles. Les ascendances espagnoles et françaises sont toutefois restées les principales, et les plus privilégiées par le pouvoir: ainsi, avec la fin de la domination des monarchies euorpéennes, nombre d'aristocrates ont émigré sur l'île de l'espoir, dont le nom reprennait pour eux tous son sens. Les français furent les principaux, puisque la royauté tomba la première, et que le régime libéral puis républicain s'installa durablement: on compte ainsi beaucoup de nobles de ce pays sur Esperanza.
La famille souveraine, de la maison Lancehélion, dont le chef reste le prince, est actuellement composée de plusieurs membres:
- Le souverain Alexandre III tout d'abord, aujourd'hui âgé de 55 ans, voeuf, et conservateur austère qui assure le pouvoir d'une manière intransigeante depuis près de 35 ans.
- Son fils unique et héritier en titre, le prince Philippe, âgé de 20 ans: désireux de faire ses preuves par lui-même, il a très tôt manifesté son intérêt pôur la carrière militaire, et fait aujourd'hui ses premières armes en tant que jeune officier de la Marine.
- Sa soeur âinée, la princesse Jessica, âgée de 28 ans: indépendante et intelligente, la belle infante a choisit de s'investir en politique, mais du côté opposé à celui de son père et de sa famille. Libérale dans le sens ancien du terme, elle milite pour une démocratie pleine et entière, et la prise de conscience des inégalités qui règnent sur l'île.
- La douanière Isabella, soeur aînée du souverain, âgée de 65 ans: d'un naturel jovial voire parfois excentrique, elle partage sa vie entre Esperanza et l'Espagne, étant mariée à un membre de la famille royale.
- Pierre de Lancehélion est le frère cadet de 5 ans d'Alexandre III: son nom n'est guère prononcé à la cour, et il vit en exil en Europe continentale depuis de nombreuses années; un différent l'avait en effet opposé à son frère peu après son accession au trône. Nul n'en connaît réellement la teneur, mais une chose est sûre, le pardon n'est pas dans la nature du prince règnant, et Pierre préféra s'éloigner d'Esperanza.
- Son fils Paul fait toutefois le lien: le jeune homme, âgé de 25, est sans doute l'un des personnages les plus appréciés de la population. Malgré la situation de son père, il a choisit de rester sur l'île, et de vivre à la cour: il a démontré sa loyauté et sa fidelité par ses compétences et son intelligence; il est considéré comme un véritable modèle de vertu et d'abnégation, et occupe actuellement diverses fonctions au gouvernement.
- Enfin, comme toutes les familles règnantes, la lignée esperanzienne a connu des branches cadettes, et il en existe aujourd'hui encore une, celle des Comtes d'Esperanza, descendant d'un frère cadet du prince au XVIIème siècle: le chef de file actuel en est Tristant. Et comme toutes les branches cadettes, celle-ci ne rêve que de l'accession au pouvoir, et le comte Tristant ne fait pas exception à la règle: fin politique et habile négociateur, son titre et ses compétences l'ont propulsé aux plus hauts rangs de l'état : conseiller du souverain, il possède son oreille, et ses positions démagogiques lui valent l'inimité de son cousin Paul, qui occupe également une place de choix auprès d'Alexandre III, mais aussi de la princesse Jessica.
Le systeme politique d'Esperanza
Esperanza est donc une monarchie, mais qui au contraire de ses homologues européennes, possède encore de nombreuses caractéristiques de son ancienne forme absolutiste : le prince est le chef de l'état, de l'armée, et de l'Eglise. Le parlement est bi-caméral, avec une chambre basse et une chambre haute : la première est élue par les citoyens esperanziens au suffrange universel, mais la seconde au seul suffrage censitaire. Cette caractéristique conservatrice constitue l'originalité du mode de gouvernement de l'île : les membres de la chambre haute, appelés 'pairs', sont au nombre de 50, contre les 150 députés de la chambre basse, avec un pouvoir quasiment égal.
Les deux chambres se partagent le pouvoir législatives, les propositions de lois étant tout de même effectuées par la chambre basse, et peuvent être ratifiées même s'il n'y a qu'une majorité relative de la chambre haute. Le prince peut choisir la moitié des membres du gouvernement parmi les deux chambres, même si de tout temps les pairs ont été plus que favorisés; toutefois, l'autre moitié provient de ce fait uniquement de la chambre basse, et le Grand Conseiller, chef du gouvernement, en est forcément issu.
Le pouvoir monarchique possède donc des capacités assez larges en matière de gouvernement: il peut agir sur le législatif par le biais d'un vote majoritaire de la chambre haute qui lui est toujours favorable, et tient une partie de l'éxécutif du fait de la nomination de certains conseillers. Chacun de ces derniers a en charge un minstère ou un secrétariat d'état, et rend compte au Grand Conseiller: en dessous, ce sont les fonctionnaires qui assurent le bon fonctionnement du système.
Du fait de la faible dimension de l'île, il n'y a pas à proprement parler de pouvoir local: deux gouverneurs gèrent l'île, ainsi divisée en deux parties administratives; celui de l'ouest, qui a principalement à sa charge la zone industrielle, est traditionnellement issu de la chambre des députés, et quand à son collègue s'occupant de l'est, il provient la plupart du temps de la chambre des pairs.
L'indépendance du pouvoir judiciaire est parfaitement respecté: il existe quatre tribunaux sur l'île; deux tribunaux pour les affaires pénales et criminelles, un dans le centre hsitorique et l'autre dans la banlieue esperanzienne; un tribunal chargé d'instruire les litiges économiques et commerciaux, qui fait également office de prud'hommes; enfin, le Haut Conseil, instance suprême qui assure les pourvois en appel et juge en dernier ressort.
L'odre est assuré par une police civile, qui possède quatre commissariats sur l'île: un dans le centre historique, un autre au coeur de la ville nouvelle et de la zone résidentielle, et celui de la zone industrielle, au sein de la banlieue, possèdant le plus grand nombre d'effectifs; enfin, un quatrième existe dans la zone économique, non loin du port, qui se trouve être le service des douanes, assurant également cette charge. Chaque commissariat possède un service pour chaque type d'interventions, stupéfiants, moeurs, scientifique, etc, et est dirigé par un commissaire, recevant ses ordres du préfet de police, haut fonctionnaire dépendant directement du Conseiller à la sécurité intérieure.
Les partis politiques
L'insularité d'Esperanza lui a permis de garder des formes de gouvernement assez anciennes, et de rester dans une certaiens mesures à l'abri des grandes réformes libérales puis démocratiques des XIXème et XXème siècles : ainsi, sont système de gouvernement reste conservateur et monarchique, et cela se retrouve égalemenent dans les différents partis politiques qui existent sur l'île.
Toutefois, et jusqu'à une période assez récente, il n'y en eu aucun, le pouvoir étant exclusivement réservé à la monarchie et à ses alliés conservateurs: toutefois, devant la crainte d'une éventuelle révolte populaire, le Parti Conservateur fut créé en même temps que la chambre haute, à la fin du XIXème siècle. Après la Seconde Guerre Mondiale, les apports économiques venus du continent incitèrent les libéraux à se constituer en un Parti Libéral Esperanzien. Enfin, la vague démocratique populaire des "sixties" aboutit sur l'île, à la fin des années 70, à la création de l'Union Démocratique Esperanzienne. Ce sont ces trois partis qui constituent la représentation politique au Parlement d'Esperanza:
- Le parti conservateur
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Créé en même tant que la chambre haute et devant servir d'organe politique à cette dernière, le parti conservateur est entièrement aux mains de la famille régnante, dont le dirigeant a toujours été membre : actuellement, il s'agit du Comte Tristant, de la branche cadette de la famille souveraine. Le prince aurait sans doute voulu voir à cette place son neveu Paul, mais ce dernier, occupant divers postes au gouvernement, ne souhaite pas appartenir à une formation politique, dont il ne partage pas de plus les idées; toutefois, il surveille d'un oeil attentif son opportuniste cousin. Le parti cosnervateur rassemble sous sa bannière la plupart des riches esperanziens de souche et des rares propriétaires terriens, ainsi que les aritocrates émigrés au cours des siècles et résidant désormais sur son sol. La quasi-totalité des pairs de la chambre haute en sont membres. Ses buts sont clairs: assurer la pérénité de la monarchie par le monopole politique, et favorisé les idées de la droite conservatrice.
- Le parti libéral esperanzien
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Héritier des grands courants de pensée libéraux du XIXème siècle, le Parti Libéral à été créé sous l'égide des grands bourgeois et des investisseurs étrangers venus s'installer sur Esperanza après la Seconde Guerre Mondiale, afin de s'opposer à l'immobilisme des conservateurs. Il a peu à peu acquit une importance décisive, et recrute aujourd'hui autant chez les pairs que chez les députés, possèdant des représentants dans les deux chambres. Il sert de voix officielle et de bras poltique aux industriels esperanziens, et le chef actuel est l'un d'entre-eux: il s'agit d'Alejandro Valera, riche financier dont la famille est installé depuis plus de siècles sur l'île, et qui possède nombre d'établissements et d'entreprises sur Esperanza. Le Parti Libéral souhaite une plus grande ouverture de l'île aux capitaux étrangers et prône un néo-libéralisme sans concessions.
- L'union démocratique esperanzienne
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Elle représente la tendance la plus à gauche de l'échiquier politique, bien qu'elle se situe en réalité plus au centre-gauche; l'Union Démocratique, dont la création ne remonte qu'à une vingtaine d'années, constitue la vague nouvelle de la politique esperanzienne, qui souhaite l'innovation et le progrès face à ces adversaires conservateurs et libéraux. Ses électeurs et partisans constituent la plus grande partie des classes moyennes de la ville, et c'est également la seule formation politique représentée à recruter parmi les habitants de la zone industrielle. Ses élus ne se trouvent que dans la chambre des députés, mais où ils se trouvent de plus en plus nombreux depuis ces dernières années, ce qui leur permet d'accéder au poste de Grand Conseiller. Les buts de l'U.D.E. incitent à la mobilisation populaire pour une conquête de la majorité gouvernementale, par le biais d'une réforme sociale du pays.
En dehors de ces trois formations importantes, il existe deux mouvements qui ne sont pas représentés politiquement dans les instances gouvernementales et législatives esperanziennes : ce sont les vecteurs des revendications populaires concernant deux points principaux, la zone industrielle, et les zones naturelles d'Esperanza. Ses deux organisations, marginalisées par le pouvoir depuis longtemps, car prônant des réformes en opposition avec les visées des autres partis politiques, mobilisent toutefois de nombreuses personnes, et ont souvent des ramificatiosn internationales. Leur avenir politique reste incertain, mais la montée en puissance de la contestation est en revanche évident, et il se peut qu'ils puissent êtres les fers de lance d'un futur grand changement:
- El Movimiento de la Izquierda Revolucionaria
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Le mouvement de la gauche révolutionnaire est le parti par excellence de la contestation esperanzienne; pas de représentation politique, mais pourtant une forte adhésion populaire dans la zone industrielle où il se trouve centré. Nul ne saurait dater sa création, mais son existence est effective depuis les grands courants courants sociaux du XIXème siècle: il mobilise à la fois des anciens membres de l'Union Démocratique déçus du peu d'avancées des choses, mais aussi des socialistes, communistes, et jusqu'aux anarchistes, qui tous luttent pour une même cause, celle d'une égalité totale et réelle des esperanziens, et par là une réhabilitation de la zone industrielle, dont ils ont fait leur cheval de bataille. Cette contestation passe par deux organes dont on sait avec certitude qu'ils sont liés au Mouvement: le syndicalisme, qui se situe là encore dans la zone et qui défend les ouvriers qui l'habitent et travaillent en majorité dans les usines pétro-chimiques; et le Libertad, journal contestaire et véritable organe de presse et d'expression de la Gauche Esperanzienne.
Pas de dirigeant officiel.
- Le parti ecologiste
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Les militants écologistes sont très présents sur Esperanza, et depuis un temps : leur but et leur mot d'ordre, la sauvegarde du patrimoine naturelle de l'île, à savoir principalement la côte sauvage et la forêt, et la lutte contre la pollution qui sévit principalement depuis la zone industrielle. Pas de réprésentation politque pour les écologistes, tout comme leurs camarades de la Gauche Révolutionnaire, dont ils partagent d'ailleurs les conceptions politiques, ils sont écartés du pouvoir, mais eux par la droite libérale, qui utilise sans vergogne les terres sauvages d'esperanza pour des constructions industrielles et commerciales. Le Parti Ecologiste esperanzien est principalement composé de membres de "Greenpeace", et ils ont d'ailleurs une antenne locale appelée "le Refuge" qui sert à la fois de S.P.A. et de lieu de contrôle de l'environnement; l'autre foyer militant est l'université de l'île qui sert de base aux jeunes militants. Le mouvement écologiste n'a pas réelles structures officielles, bien qu'il présente régulièrement des candidtas aux élections: on sait qu'il accueille plusieurs sous-groupes, des plus modérés aux plus radicaux; ces derniers, les 'écos-guerriers', prônent la 'révolution verte' et il se pourrait qu'ils basculent dans l'éco-terrorisme si le pouvoir esperanzien persiste à tenir aucun compte de leurs avertissements.
Pas de dirigeant officiel.
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